Cet article est né suite au contact d’une maman qui doit gérer au quotidien son fils schizophrène de 11 ans ainsi que ses frères et sœurs. Elle nous a dit : « Je suis désemparée, j’ai besoin de soutien, j’ai des problèmes financiers, il faut parler des aidants familiaux… »
Ils sont plus de 11 millions en France à faire face à la maladie, le handicap ou la vieillesse d’un proche.
On les appelle les aidants de proches, les aidants familiaux, les proches aidants.
Ils donnent souvent tout leur temps et toute leur énergie pour s’occuper d’un proche qui n’est pas totalement autonome dans sa vie quotidienne. Bien souvent, ils vivent des phases de découragement, de fatigue, de stress, un sentiment de solitude et de déprime. C’est donc un combat de tous les jours et ils ne se sentent ni accompagnés, ni reconnus, ni inclus dans la société.
Ils vivent au gré des symptômes et des émotions de leur enfant et parfois ils doivent mettre de côté leur activité professionnelle.
Peu de répit pour ces personnes qui consacrent leur vie à ceux qu’ils aiment.
De plus, le statut de parent aidant est encore en cours de reconnaissance aujourd’hui.
Un espace de parole est nécessaire et très positif comme « les cafés des aidants » ou les associations de parents. Mais afin de dépasser « l’entre soi » et prendre du recul, il est essentiel et important d’échanger avec d’autres personnes, des amis et des professionnels (éducateurs, psychologues, psychiatres, etc…).
Si vous êtes aidant et que vous avez besoin de parler, de trouver des solutions mais aussi de répit, nous pouvons vous accompagner et vous aider.
